La mort

Écoutez mon histoire Vous autres qui voyagez Toujours dans la mémoire Ayez l'éternité La mort peut apparaître Sans que vous l'attendiez Avec sa main de traître Elle viendra vous chercher C'était au mois d'octobre Pas loin de Saint-Mathieu Selon ma vie bien sobre Je devais farmer les yeux Au logis de mon père Où j'avais pris l'dîner Là, je n' m'attendais guère Que c'était mon dernier C'est quand on est plein de vie Quand on est grand et fort Souvent, c'est qu'on se fie Qu'on est bien loin d'la mort Voyez comme on se trompe Tout joyeux le midi Me voilà dans ma tombe Aux douze coups de minuit Aux douze coups de minuit (Aux douze coups de minuit) --- La mort - Fred Pellerin